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Destination Orbite
Fusée Pegasus au départ pour sa mission
Photo NASA/L. Losey

Les lanceurs américains Pegasus

01-01-2017 (Màj: 01-01-2017) Philippe Volvert

Historique

Dans les années 90, une nouvelle mode est née aux Etats-Unis, celle des petites fusées à poudre. Le mouvement est initié par Orbital Science Corporation, devenu depuis Orbital ATK, qui propose une gamme de lanceurs couvrant la masse de la charge utile allant de 450 kg à 1 750 kg. L'un de ces lanceurs est la fusée aéroportée Pegasus.

Le concept Pegasus vise à s'affranchir des contraintes météorologiques qui induisent des frais d'immobilisation des équipes au sol et d'utilisation des installations de lancement. A l'origine, la fusée était capable de placer sur orbite basse une charge utile de 400 kg pour 30 millions $.

Pegasus est accrochée au ventre de son avion porteur (initialement un B-52 et depuis 1994 un Lockheed L-1011 reconverti) qui peut décoller depuis n'importe quel aéroport qui peut assurer les tests pré-vol et le support pendant la mission. Les aéroports qui ont été utilisés à ce jour sont le Vostok, la base de Vandenberg et le centre Armstrong Flight Research Center en Californie, Wallops Island en Virginie, Kwajalein dans l'Océan Pacifique et les îles Canaries dans l'Océan Atlantique. A 12 000 mètres, Pegasus est larguée et amorce une chute libre durant plusieurs secondes afin de créer une distance de sécurité au moment de l'allumage de son moteur. Le premier étage de la fusée est équipé d'une aile delta qui donne une certaine portance durant son fonctionnement. Pendant cette phase, le guidage est assuré par des ailerons fixés à la base de la fusée. Le reste du vol se déroule d'une manière classique jusqu'à la satellisation.

Malgré une fiabilité importante, le rythme de lancement de Pegasus s'est fortement ralenti depuis 2008. L'émergence d'autres moyens de lancement et les coûts de son exploitation qui ont doublé expliquent le nombre réduit de vols.

Fiches techniques

Sources