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VEGA - VV04
Photo ESA/M. Pédoussaut

Les lanceurs européens VEGA

01-01-2017 (Màj: 01-01-2017) Philippe Volvert

Historique

Depuis le début du programme Ariane, les Italiens sont les maîtres d'oeuvre de la propulsion solide de la fusée européenne. Ils sont en charge du développement des propulseurs d'appoint, notamment les Etages d'Accélération à Poudre d'Ariane 5. Forte de sa solide compétence dans le domaine, l'Italie soumet à l'Agence Spatiale Européenne son projet de lanceur léger lors du Conseil Ministériel de 1998. La proposition est acceptée et six autres pays s'engagent à financer sa mise au point. Il s'agit de la Belgique, la France, les Pays-Bas, l'Espagne, la Suède et la Suisse. Avec VEGA, l'Europe espère se positionner sur le marché des poids légers, largement dominé par les missiles reconvertis de fabrication russe. VEGA complète la gamme des lanceurs d'Arianespace qui comporte Ariane 5 pour les mises sur orbite des satellites lourds, Soyuz pour les satellites moyens. L'ESA table sur deux lancements par an pour pérenniser le programme.

VEGA s'appuie sur les technologies mises au point pour les boosters d'Ariane 5. Le premier n'est autre qu'un EAP raccourci. Il est surmonté de deux autres étages à propergols solides et d'un étage à ergols liquides d'origine ukrainienne. Elle décolle de l'ancien pas de tir d'Ariane 1 qui a été entièrement réaménagé pour la circonstance.

Annoncé pour 2003, le vol inaugural de VEGA a lieu le 13 février 2012. La phase de développement de VEGA aura été tout sauf un long fleuve tranquille. En 1999, les pays membres de l'ESA ne parviennent pas à se mettre d'accord pour financer le développement de la fusée. Les déboires d'Ariane 5 au début de sa carrière obligent les responsables à soutenir un programme destiné à la fiabiliser au détriment du développement de VEGA qui prend alors plusieurs années de retard. Il est démontré que pour rester viable économiquement, il est indispensable de procéder à deux lancements par an au minimum. Pour soutenir ce rythme, l'ESA décide en 2005 de confier la majorité de ses satellites scientifiques légers, notamment ceux dédiés à l'observation de la Terre, à la petite dernière des fusées européennes.

Fiches techniques

Sources