A la fin des années 70, l'agence spatiale française CNES, l'Agence américaine d'étude de l'atmosphère et de l'océan (NOAA) et l'Agence spatiale américaine (NASA) décident d'unifier leurs efforts pour mettre en place un système mondial de localisation et de collecte de données de position par satellite avec une précision d'environ 150 mètres. Le système est basé sur des balises Argos installées sur des navires, canots de sauvetage, stations météorologiques mobiles voire même des animaux fonctionnant sur le principe de l'effet Doppler. Ces balises émettent un signal qui peut être réceptionné par un satellite ce qui permet de les localiser avec une grande précision. Argos est principalement utilisée pour suivre des courses de voiliers ou repérer les naufragés mais surtout dans le suivi de la faune. Avec une autonomie de plusieurs mois, il est possible de suivre des bancs de poissons, des oiseaux migrateurs ou autres mammifères.
COSPAS-SARSAT combine deux systèmes. L'un est géré par la Russie (Cosmicheskaya Sistyema Poiska Avariynich Sudov qui peut se traduire par Système Spatial pour la Recherche des Véhicules en Détresse) et l'autre par les Etats-Unis (Search And Rescue Satellite Aided Tracking). Il a été mis en place en 1979 suite à un accord signé entre la Russie, les Etats-Unis, la France et le Canada. Après une phase de démonstration et d'évaluation commencée en septembre 1982, le système est déclaré opérationnel en 1985. Au fil des ans, 39 pays et ou organisations répartis à travers le monde se sont associés au projet. Vingt-six de ces pays fournissent des stations au sol, 11 pays utilisent ce système et 2 organisations. COSPAS-SARSAT travaille activement en collaboration avec l'Organisation Maritime Internationale (OMI), l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI) et l'Organisation Internationale des Télécommunications (UIT).
Sources