La troisième Electron a été lancée de Nouvelle-Zélande la nuit dernière. La fusée à deux étages a placé six CubeSat et un démonstrateur de technologie sur une orbite à environ 500 km d'altitude sur une inclinaison de 85 degrés.
Baptisée « It's Business Time », la fusée de 12,55 tonnes a décollé de la péninsule de Mahia sur l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande à 03h50 UTC. La séparation des différents satellites est intervenue environ une heure après le décollage.
Après deux vols d'essai, dont un qui s'est parfaitement déroulé en janvier dernier, l'heure était à l'exploitation commerciale de la fusée développée par la société néo-zélandaise Rocket Lab.
Avec Electron, Rocket Lab est en mesure de se positionner sur le marché très prometteur des nanosatellites. Le segment des satellites de moins de 10 kg est en plein essor depuis quelques années déjà. Jusqu'à présent, ces satellites bénéficiaient d'une place « en auto-stop » sur des lanceurs classiques mais étaient tributaires des délais beaucoup plus longs. Raisons qui ont poussé Rocket Lab à se lancer dans la course en proposant une fusée qui peut placer une charge de 225 kg sur orbite basse ou 150 kg sur une orbite héliosynchrone au prix de cinq millions $.
Rocket Lab n'est pas la seule société à s'intéresser à ce marché. D'autres veulent leur part du gâteau comme Virgin Orbit, Vector Space Systems ou encore l'Université d'Hawaï. Aucun de ces nouveaux acteurs n'a encore fait ses preuves, mais certains d'entre eux ont annoncé un premier vol prochainement.
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