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Passage de la sonde Venera-D auprès de Vénus
Photo NASA/JPL-Caltech

Collaboration américaine à la mission Venera-D

12-03-2017 (Màj: 12-03-2017) Philippe Volvert

Une équipe de scientifiques soutenue par la NASA rencontrera dans les prochains jours les membres de l'Académie des Sciences Russes pour poursuivre le travail d'identification des objectifs d'une mission d'exploration de Vénus. La rencontre fait suite à un rapport remis à l'agence spatiale américaine et à l'Institut des Recherches Spatiales de Moscou évaluant et affinant les objectifs scientifiques de la mission russe Venera-D (Venera-Dolgozhivuschaya).

Vénus intrigue les scientifiques depuis des décennies. Similaire à la Terre au niveau de sa composition et de sa taille, elle se distingue de notre planète par la présence d'une atmosphère dense constituée majoritairement de dioxyde de carbone à l'origine d'un puissant effet de serre qui maintient la température à la surface proche de 460°C.

Parmi les objectifs que la NASA aimerait voir se concrétiser se trouve l'étude du climat de Vénus. Comprendre le fonctionnement de son climat aidera à comprendre le mécanisme qui a conduit à l'effet de serre que l'on observe aujourd'hui.

Le concept de la mission Venera-D tel qu'il se présente aujourd'hui comprendrait un véhicule orbital qui fonctionnerait pendant trois ans et un atterrisseur conçu pour survivre pendant quelques heures aux conditions extrêmement difficiles qu'un vaisseau spatial rencontrerait à la surface de Vénus. L'équipe étudie également l'intérêt d'un aéronef à propulsion solaire circulant dans la haute atmosphère de la planète. Le véhicule, indépendant des deux autres, partirait explorer l'atmosphère de Vénus pendant trois mois.

Dans les années 70, la Russie a lancé plusieurs sondes dans le cadre du programme Venera, destinées à se poser à la surface de Vénus. A ce jour, elle est le seul pays à avoir tenté l'expérience. De son côté, la NASA s'est contentée d'engins orbitaux. La dernière mission en date est la sonde Magellan qui a permis de cartographier 98 % de la planète avec une résolution inférieure à 100 mètres dans les années 90. Aujourd'hui, seule la sonde japonaise Akatsuki étudie notre plus proche voisine.

Sources

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