La fusée japonaise H-IIA a placé correctement sur orbite le satellite IGS-Radar Spare. Il s'agit d'un engin construit par Mitsubishi Electric pour le compte du Cabinet Satellite Information Center. Equipé d'un radar, le satellite fournira des images de notre planète avec une résolution inférieure au mètre qui seront utilisées par le Ministère japonais de la défense ainsi que dans le cadre des opérations de gestion des catastrophes naturelles. Le lancement a eu lieu depuis le centre spatial de Tanegashima à 01 heures 21 UTC après un report de quelques jours en raison des conditions météorologiques défavorables.
Quelques heures plus tard, une fusée Proton M/Briz M emportant le satellite de communications Inmarsat 5 F-2 décollait du cosmodrome de Baïkonour. Le premier lancement de l'année de la fusée russe a débuté à 12 heures 31 UTC depuis le complexe de lancement 200/39 et doit s'achever 15 heures 31 minutes plus tard par l'injection du satellite sur une orbite super synchrone de 4 341 x 65 000 km sur une inclinaison de 26.75°.
Inmarsat 5 F-2 est le second des trois engins de la constellation Global Xpress destinée à fournir le premier service commercial de télécommunications en bande Ka, capable de délivrer des débits allant jusqu'à 50 mégabits par seconde vers des terminaux fixes et mobiles. L'investissement de l'opérateur Inmarsat pour déployer ce réseau s'élève à 1,6 milliard $. Les satellites sont construits par le géant américain de l'aéronautique et du spatial Boeing Satellite Systems dans ses usines d'El Segundo en Californie. Inmarsat 5 F-2 est bâti autour d'une plate-forme BSS-702HP équipée de 89 répéteurs en bande Ka lui conférant une masse au décollage de 6,1 tonnes. Dans les prochaines semaines, il devrait être acheminé à son poste de travail sur l'orbite géostationnaire par 55° Ouest. Sa durée de vie optimale est de 15 ans.
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