Le nombre 13 n'aura pas porté chance à Electron. La fusée de RocketLab n'a pas réussi à placer sur orbite les sept satellites qu'elle transportait.
Pourtant tout s'annonçait sous les meilleurs auspices. Prévu pour dimanche soir, le lancement a pu être avancé d'une journée, devançant les conditions météorologiques qui s'annonçaient défavorables à la date prévue initialement.
Samedi à 21 heures 20 UTC, Electron s'élançait de la péninsule de Mahia en Nouvelle-Zélande pour rejoindre une orbite circulaire culminant à 500 km d'altitude sur une inclinaison de 97,5 degrés.
L'anomalie s'est produite durant la phase de propulsion du deuxième étage alors que la fusée avait atteint une altitude de 192 km et une vitesse de 13 695 km/h, un peu moins de six minutes après le décollage. Au même moment, la vidéotransmission des caméras embarquées s'est figée alors que les paramètres de vol, affichés en temps réels, montraient une perte d'accélération et une altitude qui tendait à diminuer. La fusée et sa charge utile se sont désintégrées en rentrant dans l'atmosphère.
Dans un communiqué, RocketLab annonce mettre en place une enquête en collaboration avec la FAA (Federal Aviation Administration) pour identifier et corriger les causes de l'accident en espérant retourner en vol le plus rapidement possible. De son côté, Peter Beck , le CEO de RocketLab, déplore la perte de la mission et s'excuse auprès des clients pour ne pas avoir pu livrer les satellites sur orbite.
Pour son treizième envol, Electron transportait 7 satellites pour le compte de trois clients:
Sources
A lire aussi